Entre désir de voyager et conscience environnementale, la question se pose : comment découvrir le monde sans accentuer les pressions sur les écosystèmes et les patrimoines ? La réalité virtuelle et les expériences immersives se présentent comme des solutions novatrices pour réinventer le voyage. Elles permettent de créer de nouvelles formes de découverte mais aussi de contribuer à un tourisme responsable. Cet article examine les enjeux du tourisme virtuel, présente des bonnes pratiques pour les acteurs du secteur et explore comment ces technologies peuvent s’inscrire dans une démarche durable et pérenne.
Entre reprise touristique et urgence écologique
Aujourd’hui, les flux touristiques mondiaux connaissent une reprise rapide. Cette augmentation met sous pression les infrastructures, génère plus d’émissions de gaz à effet de serre et fragilise certains sites naturels et culturels. Les destinations doivent donc trouver un juste équilibre entre le fait d’attirer de nouveaux voyageurs mais aussi de préserver l’environnement. En parallèle, les voyageurs deviennent de plus en plus sensibles aux enjeux climatiques et recherchent des alternatives responsables. Dans ce contexte là, le tourisme virtuel s’affirme comme une solution crédible pour sensibiliser, préparer les visites et découvrir des lieux sans générer de dommages supplémentaires sur l’environnement.
Vers un tourisme virtuel durable et responsable : enjeux et bonnes pratiques
Assurer la durabilité du tourisme virtuel commence par une conception réfléchie des expériences numériques. À ce titre, plusieurs pratiques permettent de diminuer l’empreinte écologique et d’accentuer l’impact social des projets immersifs.
Sur le plan technique, il est conseillé d’héberger les contenus sur des serveurs alimentés par des énergies renouvelables et d’optimiser les fichiers 3D et vidéos afin de réduire la consommation énergétique lors de leur diffusion. Ensuite, l’utilisation d’équipements VR modulables ou recyclables participe également à limiter les déchets électroniques et à prolonger la durée de vie du matériel. Ces recommandations rejoignent les principes des Objectifs de Développement Durable 9 et 12, qui prônent l’innovation durable et la consommation responsable.
Sur le plan pédagogique, les expériences immersives peuvent être pensées pour sensibiliser les visiteurs à la protection des sites fragiles ou menacés, en mettant en valeur le patrimoine naturel et culturel sans le détériorer. Ces bonnes pratiques sont encouragées par des organismes internationaux, tels que l’Organisation Mondiale du Tourisme, qui recommandent de combiner innovation technologique, responsabilité environnementale et inclusion sociale.
Usage concret des visites virtuelles par les acteurs du tourisme
Les offices de tourisme, agences de voyage, musées, sites patrimoniaux et organisateurs de salons investissent activement dans les solutions immersives. Selon le rapport Virtual Reality in Tourism Market Report 2024 de Research and Markets, le marché de la VR dans le tourisme devrait atteindre 19,91 milliards de dollars en 2028.
Publics ciblés par les solutions de visites virtuelles :
- Offices de tourisme et agences de voyage : proposer des avant-goûts immersifs des sites à visiter et inciter à la décision de voyage.
- Musées et sites culturels : rendre la culture accessible à un public éloigné géographiquement ou à mobilité réduite.
- Salons et événements : concevoir des formats hybrides pour accueillir un public international sans déplacements massifs.
La visite virtuelle réalisée par Virteem pour l’Office de tourisme de Nice illustre parfaitement le propos. Celle-ci devait répondre à plusieurs objectifs bien précis. Il s’agissait notamment de renforcer l’attractivité de la ville, valoriser le patrimoine classé à l’UNESCO et engager les visiteurs grâce à un outil digital évolutif, destiné aussi bien aux locaux qu’aux touristes étrangers.
Importance de la responsabilité environnementale et sociale
Le développement du tourisme virtuel doit s’appuyer sur une forte responsabilité environnementale et sociale pour assurer sa durabilité. De ce fait, évaluer l’empreinte carbone des solutions VR est essentiel : sans mesure, il est impossible de connaître l’impact réel et d’identifier les leviers d’économie d’énergie. Ensuite l’optimisation de la consommation des serveurs et des contenus contribue également à réduire l’impact écologique global. Enfin, l’accessibilité des solutions virtuelles est un enjeu clé : proposer des expériences adaptées aux publics éloignés, aux personnes à mobilité réduite ou aux utilisateurs aux ressources limitées garantit que le tourisme virtuel reste inclusif et socialement responsable.
Valorisez votre territoire grâce à des visites virtuelles écoresponsables !
Chez Virteem, nous concevons des visites virtuelles sur mesure, écoresponsables et accessibles à tous vos publics. Offices de tourisme, musées ou événements hybrides : nos solutions combinent attractivité, engagement et durabilité.
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